Le journal de la Martinique 2022 du 27 janvier au 12 février
Plongée en autonomie à 40 mètres à la Perle
La Perle des Antilles, l’une de mes plongées préférées ! Et pour la première fois, en plongée autonome à 40m. Première plongée à la Perle en 2015 avec Sylvain, avec l’angoisse de ma première semaine de niveau 1 en mer. En 2016 avec Jmi, qui m’avait appris les 3 points de repères pour retrouver le départ sur la Perle : la position du soleil, les bancs de poissons, les particularités sur la roche. J’avais choisi des éponges tubulaires jaunes à 12m, retrouvées à la remontée. Avec en bonus, un tête à tête avec une tortue posée sur la Perle. En 2017 : avec Sylvain et Marie-Hélène. En 2018, j’ai mon niveau 2. Plongée en autonomie à 20m avec Xavier, puis premières Perle encadrées à 40m par Jacky, puis Pascal. En 2019 avec Sylvain et Eric D, plongée encadrée à 40m. Expérimentation du ski nautique en équipement de plongée en accrochant ma palme dans le boot de l’échelle. Ceci m’a valu des séries de sauts droits. En 2020, plongée encadrée à 40m avec Michel. De plus en plus à l’aise. Et cette dernière plongée en autonomie à 40m avec Duy : je me suis envolée au milieu des bancs de poissons. Nous avons fait un tour complet avec un peu de courant pour passer l’arrête. Désolée pour Duy, nous n’avons pas trouvé la tortue promise, mais il y avait tant d’espèces à admirer que cela compense largement. Et cela nous donne l’occasion de recommencer en 2023.
Ce PA40, c’est l’occasion, pour moi, de regarder en arrière et mesurer ma progression. Que de temps passé dans l’eau à lutter contre ma peur lorsque j’avais 20 ans et que je ne pouvais pas lâcher le bord du bassin, et de patience pour mes copains qui m’ont appris à nager : quelques brasses, puis 25 mètres, puis au milieu du bassin. J’ai poursuivi en aimant cela de plus en plus, en rêvant de piscine et en nageant chaque semaine avec plaisir. Et j’ai eu envie d’aller plus loin après mon baptême de plongée, lors du voyage de la section à Bali. Cela ne s’est pas passé sans mal, et je remercie Annick et Jmi qui m’ont préparée aux niveaux 1 et 2, chaque mardi soir à Clamart. Il a fallu combattre mes blocages pour certains exercices.
Merci à tous les encadrants qui s’investissent pour nous et m’ont accompagnée, guidée, m’ont enseigné leurs connaissances et m’ont fait progresser en combattant mes craintes. Grâce à eux, je ressens un bien-être total dans l’eau. Je suis à l’aise et je n’ai plus d’angoisse.
Prochaine étape : travailler le niveau 3.
Un remerciement particulier pour Pascal qui, au-delà de l’encadrement, assume la responsabilité de nous emmener plonger, en tant que Président du club ; qui surveille nos baignades du mardi soir, bien qu’il déteste l’eau. Un grand merci à Pascal pour l’organisation et à tout le groupe 2022 pour la bonne humeur et l’ambiance.
[Isabelle V.]
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Mon séjour
Alors que le quotidien a repris son cours depuis presque deux semaines avec mon retour en métropole, l’écriture de ces quelques lignes est l’occasion de me remémorer les meilleurs instants de ce fabuleux séjour. Des plongées, je retiendrai la beauté de ces fonds marins avec l’incroyable diversité de la faune et de la flore mais aussi la magie des rencontres avec les tortues et les sensations uniques ressenties en palmant dans l’étroit passage de la coursive du Roraima. L’ambiance du centre et la bonne humeur qui régnait au sein du groupe ont également contribué à rendre ce séjour inoubliable. L’entente avec Michel, mon coturne, a été parfaite : même rythme pour les siestes et la participation aux apéros. La journée touristique précédant notre départ m’a permis de découvrir le nord de l’île que je ne connaissais pas et là encore, en excellente compagnie avec Hélène, Gabriel, Camille et Mouna. Au programme : les jardins de Balata, un somptueux déjeuner au Cocoa Beach – sur les conseils de Michel qui connaît tous les bons endroits – et baignade dans les vagues de surf de la Caravelle. Un seul regret : n’être resté qu’une semaine. Mention spéciale à WhatsApp dont la vitalité des échanges sur le groupe de discussion témoigne même après mon retour de l’extraordinaire entente générale.
Au plaisir de pouvoir vite repartir.
[Philippe M.]
Rencontre avec un vers nommé Arbre de Noël (Spirobranchus giganteus). Ver polychète tubicole sédentaire mesurant une dizaine de centimètres de longueur. Il ne nous laisse voir que ses branchies constituées de deux lobes spiralés.
La murène tachetée est la plus commune des murènes dans tout l’arc antillais. Elle vit depuis la surface jusq’à 50 mètres de profondeur. Cette murène peut atteindre 3 m de longueur et un poids 2,5 kg, mais sa taille moyenne est inférieure à 1,20 m.
Nager comme un poisson ! Personne ne nage mieux qu’un poisson, pourtant il existe des poissons de récif patauds qui ne savent pas nager ou qui ont une nage très lente comme cet Antennarius multiocellatus.
Nager comme un poisson ! Personne ne nage mieux qu’un poisson, pourtant il existe des poissons de récif patauds qui ne savent pas nager ou qui ont une nage très lente comme cet Antennarius multiocellatus.
La tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) est l’une des trois espèces fréquentant la Martinique. La tortue imbriquée, vit toute sa vie dans la mer sauf au moment de la ponte. Elle se nourrit principalement d’éponge qu’elle arrache grâce à son bec acéré. Cette espèce de tortue est classée “en danger critique d’extinction” (CR) sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN.
[Crédit photo : Pascal L.]